Alors qu’il va fêter ses dix ans, Ravi n’est pas en forme. Comme chaque année, son père, médecin en déplacement, ne sera pas là. Quant à sa mère, elle ne lui dira pas Bon Anniversaire puisqu’elle ne parle pas. Depuis qu’il est né, elle ne chante que des berceuses en bengali à son fils, qui ne les comprend même pas. Ravi sait qu’on lui cache quelque chose et il compte bien découvrir quoi. Entouré de ses amis et de l’équipe pédagogique attentive qui l’entoure, le garçon souffle ses bougies et fait un vœu.

Ravi ne le sait pas, mais il est né de la violence que sa mère a subie. C’est son père qui le lui apprend, quelques jours après son dixième anniversaire. Ravi découvre alors les circonstances de sa naissance et la vie difficile de sa mère. C’est un véritable choc émotionnel pour le garçon qui comprend alors qu’il n’est pas le fils de l’amour de ses parents, comme il l’a toujours cru.

Kochka aborde un sujet rare en littérature jeunesse, pour un récit d’apprentissage rempli de dialogues bouleversants sur les épreuves de la vie et la construction d’une famille. Grâce à son ami Daisuké, gardien de l’école, Ravi apprend à comprendre sa colère et sa tristesse, jusqu’à accepter son histoire familiale. Un roman difficile mais d’une douceur et d’une poésie épatantes, notamment grâce au personnage lumineux qu’est Ravi (prénom qui signifie Soleil, en sanscrit).

A partir de 10-12 ans.