Geneviève Desrosiers nous glisse dans un carnet, au fond d’un sac, et se déplace dans Montréal, durant les 90s.

Il y fait froid, on a les lèvres gercées, on entend les claquements de portières, les freins de bus. Ca sent le bistrot et la neige qui fond.

« Nombreux seront nos ennemis » est un recueil du mouvement. Mais a-t-on vraiment le temps d’avoir tant d’ennemis quand on ne vit que 26 ans ? 

Sur la photo de la couverture du livre, entre les rues Saint-Denis et Duluth, la poète porte sa montre au poignet gauche, le cadran en dedans : voilà comme les détails sont ici importants.