Ce récit considère  « avoir la tête dans les nuages » non comme un reproche, mais comme une exhortation à les étudier sur les plans météorologique, juridique et poétique. L’auteur s’est senti investi de cette mission devant les craintes de son mari de voir perturber par la pluie le concert du festival Fnac Live qu’il dirigeait. Après sa mort, ce projet prend enfin forme à partir d’une question sous-tendue par la théorie de l’effet papillon : le dernier souffle de Benoît Brayer, après quinze ans de vie commune, a-t-il entraîné une conséquence sur l’atmosphère ? Cette question  apparemment loufoque suscite une enquête sérieuse sur l’histoire de la théorie du chaos, l’évolution des prévisions météorologiques et les effets de provoquer la pluie… Ainsi expériences scientifiques et personnelles, même intimes, se mêlent dans une séduisante harmonie non dénuée d’une poésie surprenante : «  Je cherche toujours ce qu’il y a de poétique dans ce qui ne l’est pas. » Grâce à cet ouvrage, vous apprendrez à baisser les yeux pour mieux les lever et convenir avec Baudelaire : «  — J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages ! »